Les maisons d’édition sur Facebook

Si comme moi vous aimez vous tenir au courant de l’actualité du livre et que vous voulez savoir ce que mijotent les éditeurs, vous suivez sans doute un certain nombre de maisons d’édition via Facebook. En effet, pas besoin de se connecter au site de chacun des éditeurs, je me connecte sur Facebook et je suis tenu au courant des nouveautés, des événements et autres informations que les éditeurs publient. Et en plus, je peux partager les nouvelles qui me plaisent avec mon réseau de contacts. Bref, bien plus qu’un outil pour rester en contact avec des amis, Facebook est aussi une source d’information. C’est un média à part entière.

Je me suis amusé à faire un point sur la présence sur Facebook des maisons d’éditions françaises et québécoises. Tour d’horizon des pages Facebook des éditeurs :

Côté France

Mise à jour : il y a aussi la page des éditions Zulma. Merci à Édith qui a mentionné l’existence de cette page sur Facebook.

Je mentionne aussi la page de Leezam, un éditeur et libraire numérique français. Ils ont lancé une application iphone (téléchargeable ici) qui comprend entre autres une agrégateur de blogues de lecture où vous pourrez retrouver les articles de ce blogue en compagnie des blogues le globe-lecteur, Luke’s blog et un moment pour lire.

Du côté du Québec, ça donne :

Mise à jour : la page des éditions les Six Brumes (merci à Richard l’ermite de Rigaud), les pages de la Courte Échelle, de la Montagne Secrète et Bayard Jeunesse Canada (merci à Julie). Et Transit Éditeur.

Il s’agit bien évidemment d’une liste qui pourra être complétée si vous connaissez d’autres éditeurs sur Facebook.

Que retenir de cet exercice ?

  1. Toutes les maisons d’édition n’ont pas embarqué sur la tendance Facebook. Et c’est bien dommage car ça permet de fidéliser un lectorat avide de nouvelles et d’obtenir une certaine visibilité auprès de gens socialement actifs. Il est certain que ça ne remplace pas la présence en librairie et une critique élogieuse dans une revue mais je suis persuadé que ça s’avère payant à terme même si ça demande un certain investissement.
  2. Le monde de l’édition du Québec est proportionnellement mieux représenté que son homologue français. Peut-être parce qu’une maison d’édition québécoise ne peut pas se reposer sur sa notoriété dans un marché où chaque exemplaire vendu compte. C’est pourquoi il faut aller chercher le lecteur là où il est. Oui oui, les gens qui sont sur Facebook lisent aussi des livres (je peux donner des noms).
  3. Facebook est un média égalisateur. Peu importe sa taille, un éditeur petit ou gros a les mêmes problématiques : il faut être actif pour recruter des lecteurs sur Facebook. Certains parlent de l’actualité de leurs auteurs et soulignent des événements auxquels ils participent (salons, dédicaces en librairie), des articles de presse les concernant. Certains proposent un contenu exclusif sur Facebook : une entrevue vidéo avec un auteur, concours etc. Bref tout ce qui est susceptible de retenir l’attention du lecteur.

Pour terminer, certaines maisons d’édition sont absentes de Facebook, mais ce n’est bien évidemment pas une raison pour ne pas s’intéresser à ce qu’elles font. Là aussi, voici une liste non exhaustive des sites internet des maisons d’éditions françaises et québécoises.

France

Québec

Sans compter celles que j’oublie…

32 réflexions au sujet de « Les maisons d’édition sur Facebook »

  1. hehehe t’es en train de devenir mon meilleur ami, mais ne donne pas mon nom svp!!! 😉 Merci pour cette liste, je vais les ajouter à mon FB!! Toute une job que tu as fait là…

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    1. Bonjour,
      Au moment de dresser cette liste, j’ai choisi sciemment d’écarter les maisons d’édition qui avaient un profil et non une page Facebook. La différence peut paraître mince mais elle réside dans le fait que je préfère voir l’actualité d’une maison d’édition et que ce ne soit pas réciproque. Si je veut bloquer mes informations personnelles à un ami, c’est plus compliqué. Je n’ajoute pas des entreprises comme amis parce que je ne sais pas qui est derrière. Une entreprise qui a une page sait juste mon nom et les informations disponibles sur mon profil public (facilement contrôlable par moi).

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      1. Je comprends. Nous avons aussi un blogue qui reproduit pas mal les mêmes informations, mais avec plus de détails, souvent un peu de retard et un objectif un peu plus large. Donc, selon vos préférences vous pouvez être tenu au courant de nos activités de différentes manières.

        http://edition101.blogspot.com/

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    1. Je n’ai mentionné ni Alto ni Les Allusifs pour les raisons que je mentionne plus haut aux Éditions Trampoline. Je ne suis pas ami avec des entreprises mais je veux bien suivre leurs pages. C’est un choix personnel qui se reflète dans la liste ci-dessus.

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      1. Je suis tout à fait d’accord. Je n’ajoute que les « fan page », pas les maisons d’édition que je dois ajouter dans ma liste d’amis.
        Il y a aussi:
        la courte échelle, la montagne secrète, Bayard Canada livres

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  2. Tout d’abord, merci pour cette liste, Phil.

    Ensuite, j’apprends dans les commentaires la différence d’implication au niveau de mon profil personnel entre la page facebook et le profil. C’est instructif. C’est logique de faire une distinction entre les deux. Par exemple, je reçois des messages personnels d’entreprise et je n’aime pas. Mais ça, c’est une autre paire de manches !

    Je vais donc rajouter les quelques maisons d’édition québécoises qui me manque. Je ne prendrais pas les Françaises, je vais me perdre dans l’info et puis, comme il ne FAUT pas qu’ils m’attirent (ceux qui comprennent pas pourquoi, venez me visiter ….)

    Encore une fois, merci, Phil d’avoir pris de ton temps pour nous aiguiller.

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    1. De rien Venise. Je l’ai d’abord fait pour moi et je me suis dit que ça pourrait bien servir à d’autres lecteurs. Sur la différence entre devenir ami ou aimer la page d’un éditeur, ça dépend vraiment de la sensibilité de chacun.

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  3. merci pour ce récapitulatif !
    Je suis ravi de figurer dans l’aggréga de Leezam, dont j’ai rencontré l’équipe très sympathique. Leurs initiatives sont à suivre, dans le domaine du numérique.
    Merci pour ce recueil de profils, très intéressant de voir les maisons connectées, et celles qui restent dans leur modèle classique.
    Bizarrement, si on essaye de modéliser, celles qui n’y figurent pas sont celles qui ne connaissent pas non plus le monde de la blogosphère…

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  4. Merci pour l’article ; je pense en effet que des formes alternatives à la littérature “classique” existent. Les maisons d’édition à-la-papa tremblent aujourd’hui. Se faire un maximum d’argent sur le dos des écrivains : ce temps est révolu.

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    1. Je conçois Facebook comme un outil de promotion pour les maisons d’édition et non un support littéraire à part entière.
      Mais s’il est question des nouveaux supports, je ne suis pas persuadé qu’ils viennent bouleverser les relations auteur/éditeur (sauf peut-être pour la question des rééditions). Quand l’industrie musicale est passée du CD au mp3, la relation auteur/maison de disque n’a pas été bouleversée.
      Je ne suis pas sûr que les maisons d’édition écrasent leurs écrivains ni qu’elles se fassent un maximum d’argent…

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  5. Commentaire un peu gratuit, il me semble. Et qui généralise un comportement rare. Ou de la simple ignorance de la réalité du monde de l’édition. En tout cas, de celui que je connais ici au Québec.

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  6. Bonjour, et bien cela se fera sans moi. Je ne veux m’inscrire sur Facebook en aucune façon. Et tant pis, si je loupe des choses. En revanche, ce que je crains, c’est que Facebook va devenir incontournable et cela me fait peur. «  »Big Brother » is watching you ». J’ose espérer qu’il y a d’autres moyens d’informations que Facebook surtout concernant la littérature et les livres en général. Bonne après-midi.

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    1. Je comprends tes craintes, encore que Facebook se soit beaucoup amélioré. On ne donne que les informations qu’on veut et les niveaux de confidentialité sont paramétrables.
      Il y a bien évidemment (et heureusement) d’autres moyens de s’informer sur la littérature mais je comprends les maisons d’édition de vouloir y avoir une présence : c’est un site internet sur lequel les gens passent beaucoup de temps et qui reste accessible en termes de coûts pour une maison d’édition. J’y passe personnellement un certain temps et j’apprécie de pouvoir lire en un seul endroit les nouvelles que je veux (c’est-à-dire que je les sélectionne). C’est un peu comme un agrégateur de flux RSS. Bref, c’est pratique.

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  7. Bonjour, votre article est décidément très intéressant ! Je suis d’accord sur le fait qu’il est bien plus facile d’avoir accès à une page pour voir l’actualité d’une maison d’éditions, sans qu’elle puisse voir nos informations personnelles. Je me permet d’en rajouter une à votre liste : An Amzer embanner, ( notamment l’éditeur de Harry Potter en breton ) https://www.facebook.com/LeTemps.AnAmzer . Kenavo !

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