Freedom, Jonathan Franzen

Je lis régulièrement un livre en anglais afin de ne pas perdre l’habitude de manipuler la langue anglaise. Dernièrement j’ai fait la part belle à David Foster Wallace avec son roman Infinite Jest et son recueil d’articles Consider the lobster. Autre auteur américain contemporain, Jonathan Franzen signe lui aussi des articles et des nouvelles. Freedom est un pavé de 500 pages qui se lit presque d’une traite.

Freedom raconte la vie d’une famille américaine, les Berglund. Patty, la mère, est une ancienne joueuse de basketball de haut niveau. Sa carrière a été interrompue au niveau universitaire en raison d’une blessure au genou. Elle épouse Walter, un juriste passionné par la protection de l’environnement. Ils ont deux enfants. Jessica l’aînée est de nature indépendante. Son frère Joey est couvé par sa mère toute son enfance et rompt brusquement avec sa famille pendant son adolescence. Un autre personnage fait partie de l’histoire de la famille. Il s’agit de Richard un ami de longue date. Autrefois colocataire de Walter à l’université, il se consacre à sa carrière musicale et intervient régulièrement dans la vie de la famille. On découvre que la famille Berglund, derrière un conformisme de façade, est en fait profondément dysfonctionnelle. Quand la normalité est une crise permanente.

Freedom est une saga familiale qui s’étend sur plusieurs décennies. Le récit n’est pas linéaire mais on revient sur l’histoire familiale de chacun des parents, en passant par leur rencontre, les différentes étapes de leur vie de couple et de famille. Le propos de Jonathan Franzen est double. D’une part il dépeint une histoire de l’Amérique contemporaine avec cette famille. Relations de couple, relations toxiques, amitié, sport de haut niveau, vie universitaire : nombreuses sont les facettes de la vie à l’américaine qui sont égratignées avec ce roman. Pourquoi le titre de Freedom ? Parce que Jonathan Franzen analyse cette liberté chère aux Etats-Unis et ce que les gens font avec. Et ce n’est guère brillant. Mais là où Jonathan Franzen tape fort c’est quand il décrit cette famille démocrate pendant les années Bush. Années où l’hypocrisie est à son comble : il est utile de devenir un Républicain de circonstance pour faire des affaires avec le gouvernement et les bonnes causes en apparence se révèlent au service de l’industrie pétrolière. Ce sont aussi les années où le gouvernement a matraqué ce terme de freedom sur toutes les ondes. Les frites ont même été renommées Freedom fries au lieu de French fries quand les Français ont refusé de suivre les Américains en Irak.

Décrit comme ça, Freedom peut donner l’impression de traiter d’un sujet aride mais le talent d’écrivain de Jonathan Franzen est indéniable. Cet auteur sait écrire des histoires et en plus il fait passer ses messages. Impossible de s’ennuyer à la lecture de Freedom car le narrateur alterne les points de vue. Le narrateur omniscient cède même sa place pendant une bonne partie du roman à un des personnages qui écrit son autobiographie sur les conseils de son thérapeute. On suit tantôt Patty tantôt Joey. Les personnages possèdent de multiples facettes, ils sont très humains dans leurs forces et leurs faiblesses. Et avouons-le, le voyeur en nous est satisfait de découvrir au fur et à mesure du roman les petits secrets des uns et des autres. Un très bon mélange de légèreté et de profondeur. Où plutôt une légèreté qui cache une grande profondeur. Freedom est le genre de livre dont on ferme la dernière page à regret.

Pour l’anecdote, Freedom est aussi le moyen pour Jonathan Franzen de partager sa passion pour l’ornithologie. Un des personnages principaux du roman, Walter Berglund, est en effet un ardent défenseur des oiseaux migrateurs. L’auteur en profite pour souligner les conséquences du mode de vie à l’Américaine avec son étalement urbain et ses grandes zones résidentielles où la végétation clairsemée ne protège plus les oiseaux et où les chats domestiques deviennent des prédateurs redoutables. J’avais déjà lu un reportage de Franzen dans la revue Feuilleton où il racontait son périple en Méditerranée pour fustiger les politiques européennes de gestion de la flore et les traditions de chasse locales qui portent gravement atteinte aux populations d’oiseaux. Et c’est aussi pourquoi on retrouve un oiseau sur la couverture de l’édition américaine de Freedom.

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Consider the lobster, David Foster Wallace

Que peuvent bien avoir en commun une convention de l’industrie pornographique américaine, la sortie d’un livre sur les usages de la langue anglaise, l’autobiographie d’une joueuse de tennis des années 80, un festival de homard dans le Maine, une émission de radio d’opinion conservatrice, les événements du 11 septembre 2001 et la campagne de John McCain lors des primaires républicaines de 2000 ?
Ces sujets sont emblématiques des Etats-Unis au tournant du siècle et ont été couverts par David Foster Wallace. Ces articles ont été publiés dans des magazines tels que Rolling Stone, Premiere, New York Observer, Gourmet, Village Voice ou encore the Atlantic Monthly. Ils sont disponibles dans un recueil d’articles intitulé Consider the lobster qui a été publié en 2007. Un ouvrage pas encore traduit en français pour le moment.

Si je l’ai d’abord connu comme romancier avec Infinite Jest, David Foster Wallace est avant tout un journaliste. Il maîtrise parfaitement le journalisme de magazine à l’américaine où l’article est un récit à la première personne du singulier. On aime ou on n’aime pas ce style mais c’est un genre journalistique qui me plaît beaucoup car il permet d’être plongé aux côtés du journaliste dans son enquête. C’est d’autant plus intéressant que DFW travaille ses sujets à fond et qu’il ne recule pas à partager des éléments techniques. Je le crois capable de monomanies successives en fonction de ses missions. Ainsi il informe le lecteur qu’il a passé les mois qui précèdent son article à relire Dostoievski (mais si souvenez-vous des frères Karamazov et du joueur) et les principaux ouvrages critiques de son œuvre. Il va aussi s’intéresser au fonctionnement des mesures d’audience dans le domaine de la radio et aux fusions entre grands groupes médiatiques. Comptez sur David Foster Wallace pour ne pas rester à la surface des choses. Mais DFW était un journaliste un peu iconoclaste. J’ai retrouvé les mêmes éléments de style qui font d’Infinite Jest un roman si particulier : des digressions, des notes de pied de pages remplissant une demi voire une page entière, des notes dans les notes, des articles longs etc.

Un exemple de digression : la sortie d’un ouvrage de référence sur le bon usage de la langue anglaise est l’occasion de consacrer 60 pages à plusieurs décennies d’affrontement entre deux écoles de pensées : celle qui pense que l’usage doit s’adapter au langage courant et celle qui pense que les règles syntaxiques et grammaticales doivent demeurer identiques quelles que soient les milieux sociaux et les modes des locuteurs. Donc vous pensiez lire un article qui commente la sortie d’un livre mais vous voilà plongé dans des querelles linguistiques très pointues.

Autre exemple: amené à couvrir un festival du homard dans le Maine pour le compte d’un magazine culinaire américain, DFW élargit le débat aux souffrances réelles ou supposées des homards quand on les immerge dans l’eau bouillante. Le sujet de départ était de présenter une manifestation culturelle et gastronomique mais on termine l’article sur un débat scientifique (est-ce que les homards ont un système nerveux qui leur fait ressentir de la douleur au moment où ils sont ébouillantés ?) et éthique (est-il acceptable de consommer des animaux, homards ou autres, s’ils souffrent au moment de leur mise à mort ?).

Cette manie du hors-sujet pourrait décourager certains lecteurs mais il se trouve que je suis quelqu’un qui aime être surpris au cours d’une lecture, surtout si ça me permet d’approfondir un sujet que je ne connais pas. Il faut être curieux de nature pour suivre David Foster Wallace dans ses cheminements. Et mieux vaut aussi avoir l’esprit bien fait pour suivre les raisonnements proposés. Vous l’aurez compris, David Foster Wallace est un fou furieux : un maniaque à la fois du détail et du contexte global d’un article. Il ne faut donc pas s’étonner si Rolling Stone, commanditaire de l’article sur la camapgne de John McCain en 2000, a sérieusement coupé dans le texte original qui est livré dans ce recueil d’articles.

Les différents articles qui composent Consider the lobster sont de qualités variables. Les meilleurs sont ceux où DFW peut s’exprimer sans limite d’espace. Je retiens tout particulièrement Authority and American usage (sur les bons usages de la langue anglaise), Up Simba (sur la route avec l’équipe de campagne de McCain) et Host (dressant le portrait de l’animateur d’une émission de radio d’opinion nocturne). A propos de ce dernier article, je ne résiste pas avec la photo ci-dessous à vous montrez à quel point la mise en page de l’article traduit bien le côté complexe de l’esprit de David Foster Wallace (cliquez pour agrandir).

Infinite Jest, David Foster Wallace

Tout amateur de littérature doit lire Infinite Jest. C’est le message que j’ai choisi de livrer par ce billet. Bon, je fais le malin mais pour être franc, je n’avais jamais entendu parler de David Foster Wallace et de son œuvre avant que mon frère ne m’offre ce livre pour mon anniversaire l’année dernière. Après la lecture d’Infinite Jest, David Foster Wallace rejoint Émile Zola et Don DeLillo parmi mes auteurs préférés.

Cette imposante brique de 1000 pages n’a pas encore été traduite en français. Il faudra donc le lire dans sa version originale. D’ailleurs bonne chance au traducteur qui travaille sur Infinite Jest. David Foster Wallace (appelons le DFW pour faire court) possède en effet la particularité d’user (abuser ?) des abréviations, des surnoms et de l’argot (bostonien en l’occurrence). Il est donc nécessaire d’avoir une certaine aisance avec la langue anglaise pour pleinement apprécier ce roman. Remarquez que ce roman publié en 1996 inclut aussi une certaine dose de français du fait du rôle joué par des groupes séparatistes québécois (le spectre du référendum de 1995 a du hanter DFW) dans l’histoire. Le français de l’auteur reste tout de même très approximatif tel ces Assassins des Fauteuils Rollents (sic). C’est dommage qu’un correcteur de langue française n’ait pas été mis sur le coup.

Pas évident de faire un résumé d’Infinite Jest tant le roman part dans tous les sens. Il m’a fallu environ 100 pages pour me mettre dans le roman et commencer à avoir quelques repères au niveau des principaux personnages et des lieux du roman. Lire Inifinite Jest est donc compliqué mais il est gratifiant de pouvoir en saisir toute la complexité. La narration est très fragmentée en raison du nombre de personnages. Ce tableau (pdf) vous donnera une petite idée des liens entre tous les personnages. Le récit alterne entre trois lieux principaux : l’Académie de Tennis Enfield, la maison Ennet pour alcooliques et dépendants à diverses substances et un piton rocheux dans le désert de l’Arizona. Pour compliquer la tâche du lecteur, David Foster Wallace a mis des pans entiers du récit dans les notes en fin de roman. Elles font partie intégrante de l’œuvre. Par exemple, le sort réservé à l’un des personnages secondaires les plus importants, Michael Pemulis, n’est mentionné que dans les notes.

David Foster Wallace est un véritable créateur. Il crée un univers complet jusque dans ses moindres détails. Infinite Jest prend des allures de roman de science fiction ou tout du moins de roman d’anticipation. En effet,  l »action se passe à une époque pas très éloignée de la nôtre dans le futur alors que les États-Unis, le Canada et le Mexique forment un entité politique unique (l’ONAN : Organisation of North-American Nations qui donne à DFW l’occasion de produire le savoureux néologisme qui résume le système politique ainsi mis en place : ONANism) et que chaque année est sponsorisée par le produit d’une grande marque (Burger King, Depend, Maytag entre autres). Mais il va aussi jusqu’à présenter l’ensemble de l’œuvre du personnage le plus important (décédé mais central), Jim Incandenza, un obscur cinéaste. DFW aurait pu s’en tenir à mentionner quelques unes de ses créations mais non, il met la liste de tout ce que le personnage a créé par ordre chronologique. Je vois donc DFW comme un maniaque des détails. Et on se rend compte que rien n’est innocent dans ce qui est livré au lecteur. Tout a son importance. S’il n’avait pas été écrivain, DFW aurait été un bâtisseur de cathédrales mais à ceci près qu’il aurait à lui seul cumulés les rôles de l’architecte de l’ensemble colossal et du tailleur de pierre qui cisèle les moindres détails que personne ne verra jamais sur les gargouilles .

Avec Infinite Jest, DFW dresse un portrait très juste de notre époque. Si je n’avais pas su que le roman datait de 1996, j’aurais pu croire qu’il décrivait notre dépendance toujours plus accrue au divertissement et à la technologie. Le divertissement peut prendre la forme de programmes de télévision et de films. L’enjeu du roman est de mettre la main sur un film qui représente le divertissement ultime : plus fort que toute drogue, il laisse le téléspectateur dans un état léthargique de dépendance à son visionnement. Fantastique outil de contrôle des masses ou de terrorisme, ce film mystérieux est ardemment recherché par différents groupes. Pour illustrer la quête du divertissement, l’auteur nous fait suivre le quotidien d’une académie de tennis où des joueurs junior font de nombreux sacrifices pour tenter de décrocher une place sur le circuit international, cyniquement appelé « The Show« . À l’autre bout du spectre du divertissement, le lecteur est confronté à la réalité des réunions d’Alcooliques Anonymes et de rescapés de la drogue qui cherchent à rompre avec leur addiction. Le propos d’Infinite Jest est donc profondément critique mais délivré sur un ton neutre, très descriptif. Même s’il ne se passe rien dans le roman (si on excepte une grosse bagarre aux alentours de la page 600), le style de DFW a quelque chose d’hypnotique, un peu comme j’imagine ce film aux effets destructeurs.

Inifinite Jest est aussi la chronique de la famille Incandenza. Jim, le père, cinéaste, directeur de l’académie de tennis, s’est suicidé en mettant la tête dans un four micro-ondes. Sa femme Avril, québécoise de naissance, est une agoraphobe obsédée de la grammaire et de l’orthographe. Au grand désespoir de ses enfants, elle est étouffante de bons sentiments et de prévenance. Orin, l’aîné, est un joueur de tennis junior reconverti comme botteur dans une équipe professionnelle de football américain. Son ancienne petite amie est devenue l’égérie de son père. Mario est lourdement handicapé. Toujours d’humeur joyeuse, il circule dans les couloirs de l’académie de tennis toujours prêt à filmer des scènes de la vie quotidienne, se montrant ainsi l’héritier de son père en matière de cinéma. Hal Incandenza est lui un joueur de tennis brillant et un élève surdoué. Son équilibre mental demeure toutefois précaire du fait de ses nombreuses névroses et de sa dépendance à la marijuana.

Si le propos d’Infinite Jest est loin d’être joyeux, je tiens tout de même à souligner l’humour, souvent noir, de David Foster Wallace qui n’hésite pas à faire de la place à des personnages secondaires prétextes à une histoire loufoque. Je pense à ce joueur de tennis qui, raquette d’une main et pistolet de l’autre, dispute chaque partie en menaçant de se suicider s’il ne remporte pas la victoire. Ou encore à cette famille décimée par les efforts de réanimation au bouche à bouche de chacun sur un de ses membres qui avait avalé une substance toxique alors que cette substance se transmet par la respiration. Bref du grand n’importe quoi livré avec sérieux. Une sorte de blague sans limite…

Pour aller plus loin, je vous propose d’aller lire le commentaire très complet publiée par Simon Brousseau sur Salon Double, l’observatoire de la littérature contemporaine.
Aussi ce wiki en anglais réalisé par des étudiants du Walter Payton College Prep.
Et de nouveau le lien vers le document qui fait le lien entre tous les personnages : cliquez sur free download pdf en haut.
Pour finir, la page wikipedia du roman.

Et n’oubliez pas : tout amateur de littérature doit lire Infinite Jest !

Une page se tourne

Vous me pardonnerez une métaphore boiteuse pour me rattacher au thème de ce blogue mais une page se tourne. Ce blogue va connaitre une pause en raison de mon déménagement en France. Je tourne en effet une page après 8 ans passés à Montréal. Je vais donc consacrer pas mal de temps à cette nouvelle installation en sol français.

Côté lecture, ça devrait être maigre, faute de temps. De toute façon depuis plusieurs semaines, je suis focalisé sur Infinite Jest de David Foster Wallace. Il s’agit d’une lecture assez exigeante et je serai super satisfait si je passe au travers avant la fin de l’été. Ne vous attendez donc pas pas à beaucoup d’activité sur ce blogue au cours des prochaines semaines.

Remarquez, quel que soit mon rythme de production de billets, il y a toujours une baisse de la fréquentation du blogue en été. Ça commence à baisser en juin pour reprendre en septembre avec la fameuse rentrée littéraire (prédiction gratuite en passant : cette année aussi il y aura beaucoup trop de livres publiés à la rentrée littéraire, ne soyez pas surpris). Et je constate que l’été a commencé avec le regain de popularité de ce billet. Disons que la littérature prend une pause estivale !

En guise de conclusion et pour filer ma métaphore initiale, tourner la page ne signifie pas qu’on referme le livre. Malgré mon départ du Québec, je continue bien sûr à m’intéresser à la littérature québécoise. Ne serait-ce qu’avec ma participation à la Recrue du Mois qui devrait reprendre après l’été.

Les livres que j’ai lus en 2010

Avec 44 livres lus et chroniqués ici en 2010, cette année aura été la plus productive depuis que je tiens cet espace. Pour être exact, il y en a un autre que j’ai commencé et que je n’ai pas terminé : Cent ans de solitude du Colombien Gabriel García Márquez. Je n’en ai pas parlé ici car ce roman ne m’a inspiré aucun commentaire. La panne sèche ! Reste que 44 livres lus cette année, c’est énorme par rapport à l’objectif initial d’un livre par mois que je m’étais fixé au moment de commencer à rendre compte de mes lectures. Pour retrouver chacun des livres dont j’ai parlé, il vous suffit de vous promener dans les archives mensuelles sur la droite de votre écran.

Si je décompose mes lectures en plusieurs catégories, c’est la littérature québécoise qui arrive en tête avec 20 livres, dont 13 lus dans le cadre de la recrue du mois. Ça représente 45% de mes lectures, près d’un livre sur deux. Vient ensuite la littérature française avec 9 lectures, puis les romans en provenance des États-Unis au nombre de 7 et la catégorie non fiction qui compte 4 livres.  Le reste se partage entre les littératures russe (2), italienne (1) et espagnole (1).

Le gros morceau de 2010 aura été la lecture de Don Quichotte qui m’a occupé pendant plusieurs semaines estivales. Je vous annonce déjà que le gros livre que je vais lire en 2011 est déjà commencé. Il s’agit de Infinite Jest de l’écrivain américain David Foster Wallace. Pour le moment j’en suis au début et je peux déjà dire qu’il s’agit d’une écriture pour le moins déconcertante. Plus de nouvelles dans quelques semaines (quelques mois ?).

Je caresse également un projet de lecture pour 2011, je vous en redonne des nouvelles si j’ai le temps de me pencher là dessus.

Retour aux statistiques. L’article le plus consulté parmi mes  lectures de 2010 est I hope they serve beer in hell de l’inimitable Tucker Max. La popularité de ce billet provient d’un lien vers ce blogue qu’a fait le site Sexactu (je savais que le sexe était un sujet populaire, je l’écrivais justement dans le commentaire du livre).
Le billet le plus consulté en 2010 n’est pas une lecteur de 2010 mais de 2009 : le très populaire Survenant qui arrive en tête des articles les plus consultés.
Notons aussi un article qui a  connu une certaine popularité cette année : les maisons d’édition et Facebook. À propos de Facebook, cette année a vu la création d’une page pour ce blogue sur le fameux site de réseautage social. Vous êtes 148 qui veulent bien que l’actualité du blogue leur parvienne sur leur page Facebook. Merci à vous.

Je termine sur les 5 livres que j’ai pris le plus de plaisir à lire cet année. Sans ordre particulier, les voici :

Et vous, quelles ont été vos meilleures expériences de lecture en 2010 ?

Rendez-vous en 2011 pour de nouvelles aventures et merci de me lire !