Le Dieu venu du Centaure, Philip K. Dick

Un peu de fantastique avec Philip K Dick. Ça ne fait pas de mal de temps en temps, n’est-ce pas ? La dernière fois avec cet auteur, c’était il y a 10 ans avec un roman intitulé Substance Mort.

Le Dieu venu du Centaure - Philip K. Dick

Dans le Dieu venu du Centaure, il est question de drogue comme dans Substance Mort. Toutefois le contexte est différent puisque le Dieu venu du Centaure se passe à une époque où les hommes ont colonisé le système solaire et notamment la planète Mars. La vie de colon est rendue difficile par les conditions martiennes hostiles et la promiscuité dans les « clapiers ». Pour s’évader les colons ont recours au D-Liss, une drogue utilisée en conjonction avec les combinés P.P. (pour Poupée Pat), qui permet de s’évader quelques minutes en « revenant » sur Terre sous l’identité de la poupée Pat et de son compagnon Walt. Barney Mayerson est employé comme précog par l’entreprise les combinés P.P. Ses talents lui permettent d’anticiper les futures tendances, ce qui fera « le buzz » dans quelques semaines ou quelques mois ainsi qu’on le décrirait aujourd’hui. Son patron, Léo Bulero, est inquiet car le retour dans le système solaire de l’homme d’affaires et aventurier Palmer Eldritch menace son juteux business. En effet, il revient avec une drogue nommée K-Priss qui est décrite comme plus efficace que le D-Liss et en passe d’être approuvée par les Nations Unies.

Le Dieu venu du Centaure est très déstabilisant pour le lecteur bien que facile d’accès. Il est difficile de démêler la réalité et ce qui est imaginé ou vécu sous l’influence de la drogue par les personnages. Il est facile de s’égarer dans les méandres du récit mais surtout dans les méandres du cerveau de Philip K. Dick qui démontre avec ce roman que les territoires restant à explorer par l’Homme se situent tout autant aux confins de l’espace qu’à ceux du cerveau humain. Pas une grande lecture pour ma part mais la confirmation que l’univers de Philip K. Dick est bien touffu.

2 réflexions au sujet de « Le Dieu venu du Centaure, Philip K. Dick »

  1. J’aime bien moi aussi lire de temps en temps cet auteur, mais je préfère ses titres moins « spatiaux », j’ai souvent été déçue dès que l’action se situe hors de l’espace terrien. J’ai en revanche adoré des titres comme « Coulez mes larmes, dit le policier » ou « Le temps désarticulé », qui joue sur l’ambivalence du réel.

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