La liste de mes envies, Grégoire Delacourt

Ca fait maintenant un peu plus d’un an que je suis devenu arrageois. J’ai appris que La liste de mes envies de Grégoire Delacourt se passait à Arras. C’est une bonne raison de s’intéresser à ce livre, non ?

Jocelyne (dite Jo) tient une mercerie à Arras. Elle a comme voisine les deux sœurs hautes en couleurs qui tiennent le salon de coiffure juste à côté de la mercerie. Entre deux rares clients, elle tient un blogue consacré aux loisirs créatifs et aux travaux qui peuvent être réalisés avec les fournitures qu’elle vend dans sa boutique. Elle est mariée à Jocelyn (dit Jo). Ils ont deux grands enfants, Nadine et Romain, qui ont quitté la maison. Ils sont aussi les parents de la petite Nadine, morte née quelques années plus tôt. La vie morne et bien réglée de Jocelyne change du jour au lendemain quand elle apprend qu’elle a gagné le gros lot de l’Euromillion. Ou plutôt rien ne change mais seulement en surface.

Vous connaissez sans doute les feel good movies, ces films qui nous font nous sentir bien quand on les regarde ? L’archétype du genre était la comédie romantique. Et bien la liste de mes envies, c’est pareil : les personnages sont attachants, surtout cette Jocelyne qui se démène dans un quotidien difficile et qui ne se rend même pas compte du bien qu’elle peut apporter aux autres. L’intrigue est suffisamment accrocheuse au départ. Et surtout l’histoire est super bien racontée : des phrases courtes et simples mais avec ce qu’il faut de suspense en fin de chapitre pour nous donner envie de poursuivre la lecture. Au final, je l’ai commencé un soir pour le finir le lendemain en fin d’après-midi. Du bonbon, je vous dis !

Et Arras alors ? Je confirme que Grégoire Delacourt s’est inspiré de véritables lieux pour situer l’action de son roman. Cela dit, je le trouve un peu injuste avec Arras qui est dépeinte comme une petite ville de province pesante où l’on s’ennuie. Ce n’est pas rendre justice à une ville qui a beaucoup plus à offrir que 4 hypermarchés et 11 supermarchés. Mais bon, c’est le choix de l’auteur de prendre l’angle qui sert le mieux son récit.

18 réflexions au sujet de « La liste de mes envies, Grégoire Delacourt »

  1. Je suis une vraie fille…. Comédie romantique dans un texte qui parle d’un livre et j’ai soudainement envie de lire ce livre !! Bon, blague à part, le compte-rendu semble tout de même intéressant et juste pour découvrir un peu où tu vis, je serais curieuse. Va falloir que je mettre le titre sur mon interminable liste !!!!

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  2. C’est pas vraiment une liste. C’est une immense pile de livres à lire chez moi, plusieurs titres de livres notés ici et là, et combien d’autres pas notés parce que je n’y ai pas pensé ou que je ne les ai pas découverts encore…

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  3. Salut,
    Tout le monde parle de ce livre depuis quelques temps. (même à la télévision) L’histoire à l’air sympathique, je vais surement céder à la tentation.
    Merci pour l’article, je ne connais pas du tout arras mais c’est vrai que ça à l’air charmant.

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  4. Arras, une ville grise impossible à quitter, trop bien vu, l’incipit du bouquin !! La province éteinte, malheureusement sauvée par le TGV… Un comble de la social-démocratie, un mode de survie… Pauvre Robespierre…

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      1. je comprends, je reste moi-même critique au sujet de mon propre point de départ (qui n’est pas Arras) mais je continue à l’aimer en connaissance de cause : pour ses qualités et pour ses défauts.

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