Jusque récemment Patrice Martin était pour moi un champion français de ski nautique. Son homonyme est un conseiller municipal de la ville de Gatineau qui vient de publier son premier roman.
Difficile de résumer ce roman étant donné ses multiples facettes et ses histoires à étage. Tout commence avec un individu nommé P. qui se voit confier par son patron la mission d’aller récupérer le chapeau de Franz Kafka qu’il a acquis récemment. P. entre dans un édifice new-yorkais et bien que la mission soit simple en apparence, une série d’événements vont la transformer en mission impossible.
Avec le chapeau de Kafka, Patrice Martin signe un premier roman drôlement bien ficelé et joue avec le lecteur au moyen de raisonnements absurdes, de mises en abyme multiples et d’effets de miroir. La lecture du livre a été agréable. Je me suis plu à suivre le périple de P. et à décrypter les différentes histoires imbriquées les unes dans les autres. Voilà un livre déstabilisant qui stimulera l’esprit du lecteur.
Mais je me demande aussi si je ne suis pas passé à côté de certaines références littéraires. L’auteur rend avec ce livre un hommage assumé à ses écrivains préférés. Je connais un peu Auster (lire ici et là) et j’ai lu Kafka il y a très longtemps. J’ai bien reconnu les passages où Patrice Martin fait référence à ces auteurs. Mais Borges et Calvino me sont complètement inconnus. Il n’est certes pas nécessaire de tout connaître des auteurs à qui Patrice Martin rend hommage pour prendre du plaisir à la lecture du chapeau de Kafka. Mais je pense qu’il est préférable d’être un minimum familier avec ces écrivains pour apprécier pleinement le livre. Patrice Martin réussit donc la prouesse d’écrire un livre qui s’adresse aux lecteurs non spécialistes comme à ceux qui ont une culture littéraire plus poussée.
Entre exercice littéraire et OLNI (objet littéraire non identifié), le chapeau de Kafka plaira aux lecteurs qui veulent sortir de l’ordinaire. Et il m’a donné envie de lire ces auteurs que je ne connais pas encore.
N’oubliez pas d’aller lire les avis de mes collègues de le recrue du mois.
pourvu que ….je poux parler en franc!….mais j essaiais :)ici nous avons :la chapeau de kafka qui traduction mais il est pour richard beratigan !!!! j ai ecrie dan ma web pour le film …il s aappelle frost/nixon…j ai ecrie mes expressions…je pans que ce film avoir les qualites… apres j ai dit que : je voux aller au rande-vous avec mes amiess dans cafetheriya pour denier fois dans cette anee ….parcque nous somme prechent pour Noruz (notre nouveux annee)…si vous m attache je vous addition dans mes amies:)slv quon voux venir a ma page donne moi qombien syptom au marqu….
mon nom metaphore est miss shanze lize !(je voudrais bien alles la bas -en ma reve poutetre)…
merci
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میس شانزه لیزه : je vous ai ajouté dans ma liste. Joyeux Noruz !
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Votre présentation me donne très envie. La couverture du livre aussi. Par contre, je ne sais pas si je pourrais me le procurer en France… On ne sait jamais…?
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merci de presanter ce livre
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pagesapages : il est peut-être disponible via la librairie du Québec à Paris ?
sanaz : de rien !
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Ah, why not… ça a l’air sympathique. J’aime beaucoup ton intro. Je suis toujours fascinée par les gens qui portent des noms affreusement banals.
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Magda : le nom est banal mais pas l’écrivain ni son œuvre. Son entrevue a été publiée ici si tu veux te faire une idée.
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